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Un colonel de 26 ans

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Notre ancêtre direct Pierre-Elophe Fontaine était l'époux de Thérèse Barjonnet, née à Vittel (Vosges) en 1730. Elle était la petite-fille de Symphorien Barjonet (ou Barjonnet), et la cousine issue de germain de Claude-Louis Barjonet. Méconnu, cet officier supérieur est mort, très jeune, dans l'île de Saint-Domingue (Haïti), au cours d'une des expéditions militaires mises sur pied durant la Révolution et le Consulat. Claude-Louis Barjonet naît à Vittel (paroisse Saint-Privat) le 25 août 1768. Il est le fils de Nicolas Barjonnette (sic), notaire, et d'Anne-Rose Vincent, le filleul de Claude-Nicolas Barjonnette et d'Anne Mangeot. Selon Charles Chapia («Vittel», 1877), il fait des études au séminaire de Toul, «où il s'est fait remarquer par ses talents» . Mais la Révolution éclate, et, clerc de notaire, il s'engage en août 1791 dans le 4e bataillon de volontaires nationaux des Vosges, où, sans avoir jamais servi dans l'armée, il est élu par ses concitoy

Pierre Guyot (1789-1816), sergent de la Garde impériale

Il subsiste encore des zones d'ombre autour de la carrière militaire de Pierre Guyot, fils de notre aïeul à la huitième génération, Desle Guyot, cultivateur, et d'Anne-Françoise Mougenot. Mais elle est désormais connue dans les grandes lignes. Il a vu le jour le 20 août 1789 à Saint-Sauveur-les-Luxeuil (Haute-Saône). Entré en service le 4 décembre 1808, ce conscrit mesurant 1,74 m, également cultivateur, prend part aux campagnes d'Allemagne (1809) et d'Espagne (1810-1813). Promu fourrier le 14 mai 1813, puis sergent le 26 juillet, il se bat en Saxe, puis en Belgique en 1814. Il servait au 12e régiment de voltigeurs de la Garde impériale (formé le 15 avril 1813) lorsqu'après la chute de Napoléon, il est affecté le 1er août 1814 au 25e régiment d'infanterie de ligne, compagnie de grenadiers du 2e bataillon. Nous n'avons retrouvé, dans le registre matricule du 12e voltigeurs, qu'un seul combattant susceptible de correspondre à notre ancêtre luxovien : il s

Capturé au premier jour de Verdun

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21 février 1916. Choc à Verdun. La résistance des chasseurs à pied du colonel Driant dans le bois des Caures est connue. Les combats du bois d'Haumont le sont moins. Le 362e régiment d'infanterie y est décimé en deux jours : 32 officiers, 1 625 sous-officiers et hommes de troupe tués et disparus. Parmi les prisonniers, notre arrière-grand-oncle, le brancardier Albert Carlin. Albert-Nicolas Carlin est né à Rembercourt-sur-Mad (Meurthe-et-Moselle) le 13 mai 1880, fils de Toussaint Carlin, garde-champêtre, et d'Anne-Adélaïde Habillon. Il est notamment le frère d'Alphonse, établi comme tailleur à Saint-Dizier, et de Léon, jardinier à l'hôpital Saint-Louis à Paris. Destiné à la prêtrise, Albert Carlin est appelé au 69e régiment d'infanterie, du 14 novembre 1901 au 20 septembre 1902, avant de retrouver le séminaire de Verdun. Ordonné prêtre, vicaire à Saint-Mihiel puis curé de Wiseppe, il est mobilisé le 1er août 1914. L'abbé Carlin est situé, en janvier 1915, com